Mes goûts et mes couleurs
"Comme le murmure d'une rivière, comme le bruit de la marée montante, un contrepoint distant au chuintement de son balai sur les marches, une voix désincarnée chuchotant à son oreille, encore et encore, le même mantra : Plus ça change, plus c'est la même...
Dans son thriller sous contrainte (gestes barrières, distanciation physique et mesures sanitaires à la danoise, COVID-19 oblige!), Adler-Olsen nous embarque dans un cold case qui se révèle rapidement d'une actualité brûlante. On est heureux d'y retrouver...
Deux amis d'enfance poursuivent côte à côte leur vocation artistique. Si le premier s'essaie à la littérature, le second -le richissime Okamura- tente de transcender l'acte même de création : il investit toute sa fortune pour engendrer un absolu, un idéal...
Il n'y avait que le train qui ne lui était pas passé dessus : c'est chose faite ! Gretta-de-Hambourg, plus proche désormais d'une planche de charcuterie que d'une mousmé délectable, a définitivement fermé son collier à paf ! Du coup, comment notre Santonionet...
Novelette autobiographique, Terreur rend compte des crises de "sidérodromophobie" dont était atteint le jeune Tanizaki. Sans attrait particulier, si ce n'est de faire connaissance avec l'auteur, ce court texte s'avale cul sec comme un verre de nihonshu....
Confessions d'un masque. La nuit venue, le narrateur de cette troublante nouvelle, languide jeune homme à la gestuelle efféminée et aux orteils peints, se travestit. Blanc de céruse (oshiroi) et kimonos en mousseline de soie, perruque Icho-gaeshi et lèvres...
Sous l'apparence melliflue de souvenirs d'enfance, Tanizaki vaporise ses fantasmes d'adulte. Soit un quartette d'enfançons, le narrateur, un camarade d'école Shin.ichi et sa sœur Mitsuko dont la somptueuse maison sert d'écrins à leurs dangereux délassements...
Avec Le Kilin, Tanizaki prend prétexte d'une chronique confucéenne pour chantourner un récit raffiné, très fin de siècle. Le sage Kongzi tente d'amender la conduite du duc Ling et le guider ainsi sur la voie de la vertu. Mais c'est sans compter sur l'influence...
Dans le vieil Edo, Seikichi, tatoueur de son état, tombe en pâmoison devant le peton de nacre de Satsuko, jeune geisha à l'idéale plastique. Profitant d'une léthargie provoquée, il parachève le fugace chef d’œuvre qu'est ce corps ivoiré en le tatouant....
"Because-" "Because I got you an'' "An' I got you (...)" Chef d’œuvre de laconisme, conte maléfique -" told by an idiot"- , Des souris et des hommes nous laboure le cœur aujourd'hui comme hier. Cette histoire de deux solitudes, celles de Georges le rêveur...
"(...) ces grands arts que le vulgaire nomme perfidie, dissimulation, fausses promesses, mensonge, fausseté, etc., mais que les grands hommes résument sous le nom collectif de politiques ou de Politique (...)" En retraçant, en 1743 et de façon humoristique,...
"Les gens sont tellement... opaques, tellement énigmatiques, poursuivit-elle rêveusement. Mais c'est fascinant, tu ne trouves pas. Ça doit te fasciner, toi qui es écrivain." Dans ce roman touffu et exaltant, Jonathan Coe évoque son adolescence à travers...