Deux longues nouvelles aussi abracadabrantesques la première que la seconde voient s'affronter le fameux détective anglais (succédané du héros de Conan Doyle) au gentleman cambrioleur.
Les recettes sont les mêmes : de jolies femmes mystérieuses, quelques gouapes inquiétantes, des hôtels particuliers dans lesquelles dorment des trésors, des portes dérobées, des messages codés... Tout devrait fonctionner mais ce n'est pas le cas. Les personnages sont des fantoches vidés de toute personnalité (donc interchangeables), les coups du sorts boiteux se multiplient systématiquement et l'homme à la houppelande, à la pipe et au violon devient une marionnette grotesque face à un Lupin insubmersible.
Une lecture assez savoureuse cependant parce qu'on y visite le Paris des anciennes « fortifs'», que le style en est alerte et que Leblanc ressuscite toute une époque. On imagine ce que Feuillade aurait tiré de ces récits...