
Épisode un peu décevant que ce cinquième opus des aventures de Rebecka Martinsson. Cette fois Åsa Larsson n'évite pas les poncifs du genre : des meurtres qui trouvent leur source dans un passé lointain (les années 10) et un récit échelonné du drame originel en question (des amours ancillaires qui tournent bien mal, un potentat égoïste, un sbire libidineux et brutal, une jeune institutrice naïve... : un mélodrame au temps du muet avec yeux charbonneux et gestes outrés).
Le nœud de l'affaire présente est fort alambiqué et il faut toute la ténacité de la procureure Martinsson pour nous faire avaler de si grosses couleuvres. Heureusement que de braves toutous participent à rendre le tout sympathique (avec une scène tire-larmes de plus).
Le lecteur fleur bleue que je suis s'est cependant réjoui d'une fin en forme de happy end hollywoodien puisqu'une belle y tombe amoureuse d'une bête.
Agréable mais moins abouti que les précédents.