Comment ne pas penser à Jane Austen en lisant "The Story of a Year" ? Les dialogues sont brillants, délicieusement moqueurs et l'histoire contée terriblement cruelle.
Une jeune écervelée devient la fiancée du seul garçon qu'elle ait jamais rencontré (il se nomme John Ford... comme le réalisateur de The Horse Soldiers) : il faut ajouter qu'elle est la pupille de la mère pisse-vinaigre du beau gosse en question, une dame aussi austère que la maman de Whistler, c'est dire!
Las, le "futur" part aussitôt à la guerre dans les rangs de l'Union (Civil War).
Le temps passe : notre oie blanche, Lizzie, correspond avec son prétendu, se languit de cette si longue absence puis fait ses débuts dans le monde et rencontre un autre jeune homme, moins joli garçon que son "régulier" certes, mais à l'arrière donc disponible.
Patatras, le fiancé est grièvement blessé. Que faire ? Rester fidèle à un serment d'amour ou... ou quoi d'ailleurs ?
Je me suis régalé à la lecture de cette nouvelle pleine de perfidie.